Oiseau de nuit.

« L’ombre sentit la haine l’envahir. La vision de cet homme, inconscient de ce qui était sur le point d’arriver, l’électrisait. »

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Auteur : Robert Bryndza.

Editions Belfond.

Date de parution : 10 Janvier 2019.

408 Pages.

Prix : 20,90 €

Résumé :

S’il vous observe, vous êtes mort.

La scène de crime est abominable : un médecin réputé est retrouvé asphyxié dans son lit, nu, un sac en plastique sur la tête, les poignets entravés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ? Quelques jours plus tard, le corps d’un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires. Puis un autre.

Voici donc l’enquêtrice Erika Foster avec un serial ciller en liberté, un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de ses victimes. Qui sait qui il observe en ce moment ?

Mon avis :

Découverte totale de l’auteur, je n’avais pas eu l’occasion de lire son précédent roman, et fort heureusement cela n’a eu aucune incidence sur ma lecture. Donc si « Oiseau de nuit » vous tente, sachez que rien ne vous oblige à avoir lu son premier roman. Cependant si ce livre vous tente vraiment, ma chronique risque de vous refroidir, pas que je n’ai pas aimé mais…

Pour être tout à fait honnête, j’ai le sentiment d’avoir perdu mon temps avec cette lecture. C’est un polar classique, probablement trop classique à mon goût. Ce fût une lecture trop plate, bien que la plume de l’auteur soit facile et agréable à lire, je n’ai pas réussi à être vraiment emporté par ma lecture. L’intrigue se tient, mais c’est lent. Trop lent. Il ne se passe pas grand chose. Je suis allé au bout de ma lecture uniquement par curiosité, pour avoir le fin mot de l’histoire. Et une fois obtenu, ça s’est avéré fade.

Malgré tout, de nombreux point positifs sont à souligner. Robert Bryndza est minutieux dans son travail, il explique clairement les choses, permettant au lecteur de mieux comprendre ses différents personnages. En premier lieu, l’enquêtrice froide comme un glaçon avec un passé suffisament lourd pour la rendre plus attachante, puis le serial killer qui se trouve être finalement plus humain qu’on aurait pu le croire. Une enquête rudement menée dans laquelle le lecteur se sentira investie.

Pour moi, cela n’a pas reussi à le faire, j’aurai aimé que l’intrigue et la particularité du serial killer soit mieux exploité afin de permettre au lecteur d’être réellement tenu en haleine. Il m’a clairement manqué le petit quelque chose qui rend une lecture captivante, et selon moi, ce petit quelque chose est essentiel à un bon polar.

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