Maléfices.

« La vie est un flash de conscience dans l’éternité. Une solitude réelle dans l’illusion des autres. »

Saga : La trilogie du mal – Tome 3

Auteur : Maxime Chattam.

Editions Pocket.

Date de parution : 15 Mars 2005

596 Pages.

Prix : 8,60 €

Résumé :

Une ombre rôde dans les forets de l’Oregon. C’est d’abord un employé de l’environnement qui est retrouvé mort. Des femmes disparaissent en pleine nuit. Pas de trace d’effraction dans les maisons… Puis les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s’accumulent et la psychose s’intensifie. Joshua Brolin et Annabel O’Donnel vont mener l’enquête, entrer dans la toile et faire face à l’impensable. Une nouvelle génération de tueurs est née… 

Mon avis : 

Un an après avoir lu le second tome de la trilogie du mal, je boucle la saga en dévorant littéralement Maléfices, le dernier tome. Et quelle lecture. Pour changer, j’ai décidé de dévorer ce dernier opus en livre audio et je dois reconnaître que le plaisir était entier. 

C’est toujours un excellent moment de lecture quand j’ouvre un livre de Maxime Chattam. Je sais ce que vous allez dire.. Encore une fan invétérée. Je ne sais pas si je suis fan mais je sais que je ne suis pas déçu de lui jusque là.

Cette fois, Maxime Chattam s’attaque à la phobie d’un bon nombre de gens dans le monde, les araignées. Et je ne déroge pas à la règle, celle-ci m’angoisse cependant j’ai suffisamment la tête sur les épaules pour ne pas avoir psychoté durant ma lecture. 

2002, Oregon. Un homme est retrouvé mort avec une expression de terreur imprimé sur ses traits. Celui-ci n’est autre que Fleitcher Salhindro, le frère de Larry Salhindro l’ancien collègue du Joshua Brolin. Les disparitions inquiétantes se multiplient, les victimes se retrouvent enveloppés dans un cocon de soie d’araignées. Petit à petit, le bruit d’une présence d’araignées venimeuses se répand en ville et sème la frayeur parmi les habitants. Alors qu’Annabel rend visite à Joshua, les deux comparses se retrouve à la tête de l’enquête comme au bon vieux temps…

« Sommes-nous aveugles et hypocrites pour oublier que l’essence même de ce que nous sommes tous est bestiale? Manger, dormir, se reproduire…et tuer pour survivre, s’il le faut. Pour protéger ses petits. L’aurait-on oublié? La société nous a appris à cacher cet aspect primaire sous des couches de vernis, mais au fond, tout au fond, nous sommes encore ces mêmes bêtes, comme toutes celles qui arpentent cette foutue planète, peut-être que ce qui nous différencie d’elles, c’est notre capacité à nous fabriquer ces vernis. »

Ce tome-ci donne un nouveau souffle à la saga. L’auteur ne se repose pas sur ses laurier et ça se voit. Comme toujours, on est tout de suite immerger dans l’histoire. Immerger à part entière. Plus que lecteur, on se retrouve être le troisième enquêteur qui manquait au binôme. C’est tellement bien construit qu’on est tenu en haleine du début à la fin, allant de désillusions en désillusions alors qu’on pensait dure comme fer que nos hypothèses étaient les bonnes.  

A près de 700 pages, il ne manque rien au tome clôturant la trilogie du mal. Le coeur lourd de quitter Joshua Brolin, on en prend malgré tout beaucoup de plaisir à voir ce personnage grandir au fil des tomes, encore plus dans celui-ci. C’est une forme de résurrection pour notre personnage fétiche, ce qui n’a pas manqué de ravir mon coeur de fan absolue de ce personnage.

Triste de quitter mon personnage favoris de tous les temps, la trilogie du mal s’inscrit pour moi comme la saga thriller à lire absolument. 

Autres chroniques :

L’âme du mal.

In tenebris.

Laisser un commentaire