Appelle-moi par ton nom.

« Je devais apprendre à l’éviter, trancher chaque lien, un à un, comme le font les neurochirurgiens quand ils séparent un neurone d’un autre, un désir tourmenté d’un autre ; cesser d’aller dans le jardin, cesser d’épier, cesser d’aller en ville le soir, me sevrer un peu plus chaque jour, comme un drogué – une seconde, une minute, une heure, un jour infesté de sentimentalité après l’autre. C’était possible. Je savais qu’il n’y avait pas d’avenir là-dedans. »

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Auteur : André Aciman.

Éditions Grasset.

Date de parution : 7 février 2018.

336 Pages.

Prix : 20,90 €

 

Résumé :

Elio, adolescent sensible et cultivé, rencontre Oliver, jeune esthète qui enseigne la philosophie. Elio est discret et timide ; Oliver désinvolte et charmeur. Pourtant, tout les rapproche : la littérature, la musique, leurs origines juives. Et une évidente attirance physique. En Italie, dans la maison familiale près de la côté méditerranéenne, Elio découvre le jeu de la séduction et la souffrance amoureuse. Des années plus tard, il revient sur cet été qui a bouleversé son existence. André Aciman recrée les errances et les fulgurances du désir mais surtout le souvenir de ces moments intenses. La mémoire, la nostalgie et l’oubli ont accompli leur oeuvre : ‘tout ce qui reste n’est que rêveries’.

Mon avis :

Comment vous parler correctement de l’histoire d’Oliver et Elio ?! Comment ? Voila près de quatre jours que j’ai terminé cette magnifique histoire. Cette incroyable histoire. Et j’en suis encore bouleversé. Vous en parlez ce soir, m’émeut encore. 

Avant tout, je vais vous dresser le portrait de cette histoire. Elio, jeune homme de 17 ans, avec les aléas de son attirance sexuelle, se retrouve dans la tourmente à l’arrivée du beau Oliver. Jeune écrivain de 27 ans, venu s’exiler dans la villa des parents d’Oliver, qui reçoivent tous les étés de jeunes pensionnaires.

Nous allons donc suivre leur idylle naissante qui se trouve malmenée à de nombreuses reprises dû aux préjugés que le monde pourrait avoir sur leur amour mais surtout à cause de leur propre malaise. 

Tout d’abord, je dois reconnaître le travail incroyable d’Andre Aciman sur la construction de ses personnages. Que ce soit de principaux comme des secondaires. Je n’ai retrouvé aucune fausse note dans ces descriptions, dans les réactions de ses personnages, mais aussi dans leur comportement. Il les a façonnés à la perfection.

J’ai été prise d’une affection sans nom pour le personnage d’Elio, sa douceur, sa candeur. La beauté de ce personnage n’a pas d’égal a mes yeux. Et surtout, l’auteur à cette finesse surprenante de le rendre toujours plus attachant malgré des réactions qui pouvaient agacer le lecteur. A aucun moment, je n’ai détesté Elio. Même lorsque son indécision devenait trop présente. 

Et Oliver. Oliver et sa froideur persistante n’a pas réussi à me décourager. Même quand je n’y croyais pas ou plus… Et bien, j’y croyais encore. C’était plus fort que moi. Ça ne pouvait être autrement. Ça devait se passer comme je voulais que ça se passe. Oliver a mis du temps à capturer mon coeur mais une fois qu’il l’avait, il ne l’a pas brisé une fois. Et en écrivant ces lignes, je me rends compte que je suis réellement tomber amoureuse de ce livre, de ces personnages, de l’intégralité de cette histoire. Je me rends compte qu’au fil des lignes, Andre Aciman m’a fait tomber amoureuse de son oeuvre. Et c’est une oeuvre. A mes yeux, c’est un chef-d’oeuvre. Ce livre est probablement la plus belle chose que j’ai lu de ma vie. La plus belle plume. La plus belle oeuvre. Je terminerais par dire à vous tous amis lecteurs que ce livre a malheureusement un point final, qu’aucun d’entre nous ne souhaite atteindre et pourtant… Pourtant cette fin a sublimé ce livre. Sachez le. A mes yeux, elle rend le livre encore plus magique.

Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre parce qu’il est impossible de ne pas tomber sous son charme. Il est impossible de ne pas le dévorer. Et de ne pas en vouloir encore et plus encore. Il vous emportera dans les tréfonds de votre coeur. Il vous submergera et vous bouleversera profondément. Touchant votre âme de la plus belle des façons.

Je ne sais pas quoi dire d’autre. J’en ai les larmes aux yeux et ça me décontenance d’être aussi touché par un livre.

Un bijou. 

Merci aux editions Grasset de m’avoir permis de découvrir cette merveille. Et merci, infiniment. Merci du fond du coeur à vous Monsieur Andre Aciman. Merci d’avoir écrit de la sorte. Merci pour ce magnifique moment de lecture qui sera à jamais gravé en moi.

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