Sur le toit de l’enfer.

« La solitude était une colocataire discrète, qui jamais n’envahissait les espaces et qui laissait tout tel quel. Elle n’avait ni odeur, ni couleur. C’était une absence, une entité qui se définissait par opposition comme un vide, mais qui existait. »

Auteur : Ilaria Tuti.

Edition Robert Laffont.

Collection La bête noire. 

Date de parution : 6 Septembre 2018.

406 Pages.

Prix : 20 €

Résumé : 

Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le cœur tendre, est appelée sur les lieux d’un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages… et ses vêtements ensanglantés. Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s’en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois.
Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut…

Mon avis :

C’est dans un village d’Italie appelé Traveni qu’est retrouvé le corps de Roberto Valent, un père de famille. La particularité de ce meurtre, le cadavre est retrouvé sans ses yeux. Teresa Battaglia, commissaire de police, est mise immédiatement sur l’enquête. Avec son équipe et son talent de profiler, elle va tenter de retrouver le meurtrier, car il ne fait aucun doute que ce ne sera pas le seul crime qui surviendra à Traveni. Le temps est donc désormais compté. 

Alors que le résumé rempli son travail en intriguant son futur lecteur, c’est avec une grande déception que j’ai refermé ce livre. Un rythme beaucoup trop lent à mon goût qui n’a pas réussi à m’emporter. Si je suis allé au bout de ce livre, c’est uniquement par respect pour la maison d’édition et l’auteur, mais malheureusement ça ne m’a clairement pas convenu. Un autre livre qui n’est pas fait pour moi. 

Les deux cents premières pages ont été d’un ennui profond, une alternance entre le présent et le passé qui ne fait qu’accentuer la difficulté du livre à démarrer. Une intrigue inexistante sur la première moitié du livre tant elle est décousue. Je n’ai pas réussi à me plonger dans l’histoire, ni à m’attacher aux différents personnages notamment au commissaire Teresa Battaglia sur lequel la totalité du roman est basé. 

A contrario, j’ai beaucoup aimé les passages centrés sur les enfants, qui eux se trouvaient être très intéressant et très bien écrit. Les flashbacks dans le quotidien de l’orphelinat me retenaient dans ma lecture. Sans ça, j’aurai probablement refermé le livre bien avant. La description des personnages se trouvait-elle aussi plutôt bien faite, permettant une visualisation de ceux-ci sans problème. 

Ilaria Tuti se rattrape sur le dernier quart de son livre puisque l’intrigue se profile enfin, pour aboutir sur une fin que j’ai trouvé tout aussi banale que le reste du roman. Malheureusement, c’est une grosse déception pour moi.

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