Sous son toit.

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Auteur : Nicole Neubauer.

Editions Robert Laffont.

Collection La bête noire.

419 Pages.

Prix : 20 €

Résumé :

Il a du sang sur les mains. Il ne se souvient de rien. Quand l’avocate Rose Benninghoff est retrouvée morte dans son appartement à Munich, la gorge tranchée, le commissaire Waechter semble tenir le coupable idéal : Oliver Baptiste Junior. Le garçon de quatorze ans était tapi dans le sous-sol de l’immeuble, les mains couvertes de sang. Manifestement battu par son père, un homme que la victime avait fréquenté, Oliver prétend n’avoir aucun souvenir de la soirée qui a précédé le crime. Par ce rude hiver, le plus froid depuis des années, le commissaire Waechter et son équipe organisent une redoutable chasse à l’homme pour démasquer le meurtrier. Mais le mystère qui entoure Rose, secrète et insaisissable, les ralentit autant que la neige qui recouvre la ville…
Véritable best-seller outre-rhin, le premier volet des enquêtes du commissaire Waechter.

Mon avis :

J’ai longuement réfléchi à la façon de vous donner mon ressenti sur ce livre donc je vais tenter de vous donner cela dans l’ordre. 

Le livre commence sur le meurtre mystérieux d’une femme qui, en apparence, parait avoir une vie dès plus tranquille. Un ex-compagnon, avec qui elle semble avoir correctement mis fin à leur relation. Un ex-beau fils avec qui elle avait une relation mère-fils. Une adorable voisine plus âgée qui s’avère être sa meilleure amie. Et un métier qui la rend heureuse. Déjà rien qu’avec ça, une certaine intrigue se forme dans l’esprit du lecteur. Du moins, dans le mien. A ce moment-là, j’ai monté toutes les hypothèses possibles et inimaginables dans ma tête. En espérant sincèrement ne pas avoir deviné la fin du livre dès les cinquante premières pages. Surtout quand le livre en fait 400. A mon grand désarroi, je me rends compte que si. J’ai tout compris, bien trop tôt 

Le plus gênant, c’est la frustration que certains passages me font ressentir. Lorsqu’un bout de suspense se met en place, celle-ci retombe aussi vite. L’auteur n’arrive pas à maintenir son lecteur en haleine. Et c’est bien dommage. Laissant retomber son intrigue bien trop rapidement. On retrouve malheureusement une certaine lenteur et une répétition, notamment dans les tentatives d’interrogatoires des différents enquêteurs, avec des personnages qui se cantonnent dans leur silence tout au long du livre. Ces mêmes personnages qui s’avèrent littéralement agaçant tout au long des pages. Quand aux enquêteurs, le trio fonctionne plutôt bien. Il est d’ailleurs ce qui me donne le plus envie de croire en l’évolution de l’auteur.

Cependant j’ai découvert petit à petit que cette petite brique comporte pas moins de dix chapitres, soit des chapitres allant de 40 à 70 pages. Autant vous dire qu’il faut s’accrocher pour tenir un chapitre entier. Ce qui pourrait en effrayer plus d’un. Heureusement, Nicole Neubauer à une écriture très fluide, très facile qui se laisse dévorer et avec une certaine avidité. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que c’est un premier roman. Je pense que malgré le fait que je reste sur ma faim à la clôture de ce roman, je tenterai de laisser à nouveau sa chance à l’auteur car je crois en l’évolution de son potentiel. 

Comme vous pouvez le constater, mon avis n’est pas réellement un avis puisqu’une semaine après la fin de ma lecture, je suis encore pris entre deux feux. Ais-je aimé ? Oui et non. L’intrigue ne tient pas la route. Le dénouement est amer. Cependant le potentiel de l’auteur attise la curiosité du lecteur. 

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