Catégorie : Chroniques
Creuse la mort.
« C’est une haine aussi pure et parfaite que les fosses qui a pris vie dans mes boyaux lacérés. Une haine effroyable. »
Dans la neige.
« La mémoire du cœur élimine les mauvais souvenirs pour embellir les bons. »
L’empathie.
La conjuration primitive.
« A force de traquer les tueurs en série et les pires pervers, j’ai fini par me faire une idée très précise de ce qu’ils étaient, de leur fonctionnement. Ce sont des machines, vous savez. Ils n’éprouvent aucune empathie, aucune émotion, et pourtant ils ont tous les avantages de l’être humain, ce formidable animal évolué qui domine la planète. Avec leur absence totale de pitié, de sentiment, j’ai souvent considéré qu’ils étaient, à leur manière, le véritable sommet de la chaine alimentaire. Imaginez donc si demain ces êtres décidaient de ne plus s’en prendre à l’individu, mais au système. Si peu à peu tous les pervers et les tueurs de masse, ou en série, se mettaient à frapper globalement. Plus seulement pour assouvir leurs fantasmes, mais aussi dans un but de domination totale. »
Sur le toit de l’enfer.
« La solitude était une colocataire discrète, qui jamais n’envahissait les espaces et qui laissait tout tel quel. Elle n’avait ni odeur, ni couleur. C’était une absence, une entité qui se définissait par opposition comme un vide, mais qui existait. »
La disparition d’Adèle Bedeau.
Quand on parle de Lou.
Inexorable.
« Ils se sont bâti une belle vie tous les deux, pleine de rires, de joie et de complicité. Il s’en souviendra à un moment. Et elle sera là quand il émergera. »
Comment t’écrire adieu.
« Je sais aussi que c’est joli de se manquer quand on est assuré de se revoir. »