Blood Orange.

« Si elle se ratatine encore, elle va disparaître. »

Auteur : Harriet Tyce.

Editions Robert Laffont.

Collection La bête noire.

Date de parution : 21 Fevrier 2019.

400 Pages

Prix : 21 €

Résumé :

Je sais que c’est mal. Mais je ne peux pas m’en empêcher.

Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l’humilie tout autant qu’il se sert d’elle. Pourtant, Alison n’arrive pas à décrocher.
Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l’histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d’une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions…
Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ?

Mon avis : 

Je crois que les thrillers domestiques font parties de mes favoris. Je me laisse toujours happé par l’histoire. Harriet Tyce, avocate  pénalisée à Londres signe ici, son tout premier thriller. Et pas dés moindres. Sûrement pas un coup de coeur mais une excellente lecture que j’ai dévoré en seulement 24h. 

Dans cette histoire, nous suivons Alison Wood, avocate pénaliste qui se voit attribuer sa première affaire de meurtre. Alison est une jeune femme très investie dans son travail, au point d’en délaisser sa vie familiale. Un mariage bancal la conduit dans les bras d’un collègue, la poussant toujours plus loin dans ses retranchements. Et sa culpabilité finit, elle aussi par la conduire vers une mauvaise habitude, l’alcool. Cependant Alison tente malgré tout d’être une mère aimante auprès de sa fille, et de sauver son mariage. En vain. Professionnellement l’histoire de sa cliente accusé de meurtre va lentement lui montrer des similitudes avec sa propre vie privée. 

Dés les premières pages, je me suis sentie happée par cette histoire et surtout impatiente d’en connaître son dénouement. L’auteure mets tout en oeuvre pour captiver son lecteur, au point de rendre celui-ci complètement accro à sa lecture. Voila un thriller domestique parfaitement manié afin de rendre le côté psychologique encore plus malsain. Entre la passion, la haine, la trahison, la paranoïa et la trahison, je me suis senti gênée par cette  atmosphère sombre. Plus le malaise étant présent, et plus l’envie de tourner les pages se faisait. Harriet Tyce m’a clairement tenue en haleine pendant toute la durée de son roman que ce soit par la psychologie des personnages ou la noirceur de chaque rebondissement.

La fin clôture parfaitement ce thriller haletant, offrant au lecteur une porte de sortie idéale.

Pour être tout à fait honnête avec vous, à la réception de ce livre, j’ai trouvé la couverture kitch et cela m’a poussée à laisser ce livre de côté un bon moment avant de finalement le dévorer et le recommander.

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