La punition qu’elle mérite.

Auteur : Elizabeth George

Editions Presse de la Cite.

Date de parution : 7 Mars 2019.

667 Pages

Prix : 23,50 €

Résumé :

Ludlow, bucolique bourgade de Shropshire, tombe dans l’effroi lorsque le très apprécié diacre Ian Druitt est accusé de pédophilie. Placé en garde a vue, le suspect est retrouvé mort, pendu. La commissaire Isabelle Ardery, qui a été dépêchée sur les lieux depuis Londres et se débat avec ses problèmes d’alcool, a bien envie de classer l’affaire en suicide. Mais c’est compter sans la sagacité du sergent Barbara Havers. Coachée à distance par l’inspecteur Thomas Lynley, la rebelle gaffeuse et accro à la nicotine flaire l’embrouille : et s’il ne s’agissait pas d’un suicide ? N’en déplaise à Isabelle Ardery, Lynley et Havers vont reformer leu duo de choc pour observer de plus près la vie de cette petite ville qui semblait si paisible. Car derrière leurs allures de gentils retraités et d’étudiants fêtards, les habitant de Ludlow ont tous quelque chose à cacher…

Mon avis : 

J’étais impatiente de découvrir Elizabeth George avec les enquêtes de Linley et Havers, alors quand j’ai eu l’opportunité de lire ce vingtième tome grâce à Bepolar, j’ai sauté sur l’occasion. Et quelle lecture difficile pour moi. J’ai cru ne jamais réussir en venir à bout. Près de 700 pages, et malheureusement pas des plus captivantes.

Dés les premiers chapitres, l’auteure m’a complètement perdue dans sa multitude de personnages n’ayant aucun lien au premier abord. Vous allez me dire que je devais laisser du temps à ma lecture et effectivement, c’est ce que j’ai fait… Mais trop de personnages, déstabilise. Ou du moins, ça a été mon cas. Entres ces « trop » nombreux personnages, l’auteure se perd en litanie de mots. C’est incessant et soporifique. J’ai peiné à venir à bout de ce livre, notamment quant au bout de dix pages, je m’endormais immanquablement (peu importe l’heure du jour ou de la nuit). C’était trop pour moi. Trop et surtout pas assez captivant.

Alors que la capacité d’Elizabeth George à développer ses descriptions et la psychologie de ses personnages promettaient de s’immerger totalement dans l’histoire, celle-ci m’a clairement ennuyé. Je dois lui reconnaître le talent de bien décrire les événements et les personnages malgré le fait que ceux-ci semblaient trop caricaturaux.

Une intrigue solide qui manque cruellement d’originalité. Par chance, Elizabeth George traite de nombreux sujets, qui eux savent parfaitement capter le lecteur. On aborde ici les relations familiales, l’image qu’on veut donner aux yeux des autres, la notion de jalousie également, ce qui donne plus d’attrait à la lecture. Dommage que l’auteur n’arrive pas à rendre cela moins lourd qu’il n’y parait à la lecture de son ouvrage. 

Je n’avais jamais entendu parler des polars d’Elizabeth George et bien que le contenu soit trop pesant et long à mon goût, je dois reconnaître que l’auteur se complaît dans ce qu’elle fait et que ses fidèles lecteurs ne doivent pas être déçue par ce nouvel opus. Pour ce qui est des lecteurs (comme moi) qui ne la connaisse pas, l’attrait de la nouveauté n’est pas là. Et cette lecture ne me laisse pas un souvenir inoubliable.

Laisser un commentaire