Mon Père.

« Le pardon n’est pas la justice. La justice est une tentative pour rééquilibrer le monde, et si elle n’est pas faite pour les victimes puisqu’elle ne leur répare rien, elle tente de délimiter ce qu’elle définit comme étant le mal, afin de contenir la colère des peuples. On met trop d’espoir dans la loi. On pense qu’elle est juste mais c’est faux. »

Auteur : Grégoire Delacourt.

Editions JCLattès.

Date de parution : 20 Février 2019.

256 Pages

Prix : 18 €

Résumé :

Je me suis toujours demandé ce que je ferais si quelqu’un attentait à l’un de mes enfants. Quel père alors je serais. Quelle force, quelle faiblesse. Et tandis que je cherchais la réponse, une autre question a surgi : sommes-nous capables de protéger nos fils ?

Mon avis :

Quelle claque. 

Et ce que c’est bon ! Je l’attendais ce roman. Dés sa sortie, il m’a fait de l’oeil. M’a attiré immédiatement de par son sujet d’actualité mais également plus que polémique. 

Dans ce court roman, Grégoire Delacourt aborde l’un des sujets les plus délicat de notre ère. Les abus sexuels fait aux enfants par un adulte censée représenté l’église. On va suivre ce père de famille, brisé par la dure réalité des sévices infligés à son fils de dix ans.  

Que vous soyez parents ou non, on ne peut qu’être touché par ce genre de chose. Un enfant représente la pureté, l’innocence et la douceur. Comment peut-on faire ça à un enfant ? La question se pose tout au long de la lecture. Grégoire Delacourt ne s’incommode pas de comment peut être perçu son livre. Quant on s’attaque à l’église, on s’attaque à un gros bonnet comme on dit. Ici, l’auteur bouleverse les idéaux, pousse son lecteur à la réflexion, touchant la sensibilité du coeur le plus froid. 

J’ai été happé par la lecture, le dévorant en très peu de temps. Touchée, j’ai été bouleversé par cette histoire et plus encore par son dénouement qui révolterais n’importe qui. D’autant que la réalité de cette fin laisse un goût amer en bouche. 

Une lecture courte, profonde et bouleversante. 

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