Une famille presque normale.

« Il faut longtemps pour construire une vie, mais un instant seulement pour la détruire. »

Auteur : M.T. Edvardsson.

Editions Sonatine.

Date de parution : 24 Octobre 2019.

528 Pages

Prix : 22€

Résumé :

Adam Sandell est un pasteur respecté dans la petite ville de Lund, en Suède. Sa femme, Ulrika, est une brillante avocate. Leur fille, Stella, dix-neuf ans, s’apprête à quitter le foyer pour faire un road-trip en Asie du Sud-Est. C’est une famille normale, une famille comme les autres. Et comme toutes les familles de la ville, les Sandell sont horrifiés quand un important hommes d’affaires, Christopher Olsen, est retrouvé assassiné. Ils le sont plus encore quand ils découvrent que Stella a été arrêtée. Comment pouvait-elle connaitre Olsen, et quelles raisons auraient pu la pousser à le tuer ?

Mon avis :

Pour une première lecture d’un auteur suédois, je ne suis pas déçu. Bien au contraire. J’ai été littéralement happée par cette histoire. Ici, on va suivre Stella, qui se retrouve accusé à tort du meurtre de Christopher Olsen. De nombreuses preuves vont venir étayer ce fait, mais celles-ci paraissent cependant beaucoup trop bancales.

Le livre est divisé en trois parties, la première nous est narrée par Adam Sandell, le père de Stella et pasteur de la ville de Lund. Cette partie fut trop longue à mon goût, redondante surtout. Pendant ces deux cents premières pages (environ), l’histoire ne cesse de tourner en rond avec ce fameux questionnement : Jusqu’où un homme de dieu et père peut-il aller pour sauver son enfant ? On apprend aussi à découvrir Stella, qui elle est, à travers les yeux de son père. Et ce n’est pas flamboyant. J’ai détesté Stella en lisant cette partie. Sans imaginer une seconde que mon avis évoluerait…

La seconde partie est narrée par Stella, elle-même, alternant les chapitres de son incarcération et du déroulement des faits. Cette partie fût pour moi la plus intéressante parce qu’on découvre enfin cette jeune fille dont on entend beaucoup parler pendant la première partie. Une tout autre image de la jeune fille apparait aux yeux des lecteurs, et je me suis pris d’une grande affection pour en découvrant son parcours. Mais plus j’avançais et plus le doute affluait. L’avait-elle vraiment tué ?

Sans surprise, la dernière partie est celle de la mère de Stella, Ulrika Sandell. Après avoir lu les trois quarts du livre, j’avais un avis très flou sur ce personnage. Elle était inexistante, terriblement effacé. Mais comme pour les autres personnages, dans sa partie, Ulrika se révèle. Finalement, c’est une mère prête à tout pour sauver son enfant. Une famille presque normale, qui s’avère l’être bien plus qu’on ne l’aurait cru.

Et au milieu de tout ça, ce quatrième personnage, Amina, la meilleure amie de Stella. Cette jeune fille parfaite, première de la classe, sage et irréprochable qu’on n’imaginerait pas prise dans cette histoire. Et pourtant ?

Comme vous vous en doutez, je ne suis pas capable de vous dire si c’est un coup de cœur mais c’est une excellente lecture que je ne peux que vous recommander. L’intrigue est là, le suspense également. Des révélations toutes plus ahurissantes les unes que les autres. L’auteur nous balade sans vergogne. Et c’est tellement bon.

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