Animal.

« Le destin, ça tourne dans n’importe quel sens.
Le destin, cela vous endort comme si tout allait bien – pour mieux vous surprendre ensuite. »

Auteur : Sandrine Collette

Editions Le Livre de Poche

Date de parution : 2 Janvier 2020

345 Pages

Prix : 7,90 €

Résumé

Dans l’obscurité dense de la forêt népalaise, Mara découvre deux enfants ligotés à un arbre. Elle sait qu’elle ne devrait pas intervenir. Pourtant elle les délivre, et fuit avec eux vers la grande ville où ils pourront se cacher. Vingt ans plus tard, au milieu des volcans du Kamtchatka, débarque un groupe de chasseurs. Parmi eux, Lior, une Française. Quand elle chasse, son regard tourne à l’étrange, son pas devient souple. Elle semble partie prenante de la nature, douée d’un flair affuté, dangereuse. Cette fois, guidés par un vieil homme à la parole rare, Lior, son compagnon et les autres sont lancés sur les traces d’un ours. Un ours qui les a repérés, bien sûr. Et qui va entraîner Lior au-delà de ses limites, la forçant à affronter enfin la vérité sur elle-même.

Mon avis

Encore une fois, Sandrine Collette excelle dans l’art du roman noir. Un thriller noir captivant.

J’ai été happé par l’histoire et surtout par le style de l’auteur que j’aime particulièrement.  Cependant ma lecture fût difficile. La première partie du livre se base sur la chasse animale, celle d’un ours en particulier et ce fût très dur à lire. Je ne supporte pas la maltraitante animal et lire cela s’est avéré très malfaisant. Particulièrement pesant même. 

Cependant on se prend au jeu notamment dans la seconde partie. L’intérêt est là. J’étais curieuse de voir si Lior allait retrouver son passé et si cela l’aiderait tout en étant fasciné par le côté mystérieux que l’auteur met dans son livre. 

Comme toujours Sandrine Collette construit une intrigue avec minutie, les personnages sont profonds et torturés dissimulant de multiples secrets. L’art d’un auteur de façonné un roman noir à la perfection.

Malgré un début compliqué, la lecture fût tout de même noire comme je m’y attendais.

Laisser un commentaire