Chez nous

« La comparaison est voleuse de joie. »

Auteur : Louise Candlish

Editions Sonatine

Date de parution : 5 Mars 2020

480 Pages

Résumé

Ils pensaient s’être séparés « intelligemment ». Ils avaient, en tout cas, trouvé un accord : ils habiteraient à tour de rôle avec leurs enfants dans leur belle demeure de Trinity Avenue, dans le sud de Londres. Mais l’histoire a mal tourné. Très mal tourné. Un jour d’hiver, en rentrant chez elle, Fiona Lawson tombe sur des déménageurs. Tous ses meubles ont disparu, il y a des gens dans sa maison – un couple qu’elle n’a jamais vu lui annonce qu’il en est le nouveau propriétaire. Fiona essaie immédiatement de joindre son mari, mais son numéro est hors service. Et ses enfants, eux aussi, ont disparu. Cauchemar éveillé ? Cela ne fait que commencer !

Mon avis

Ne mâchons pas nos mots. C’était long. Trop long à mon goût. Tourner en rond peut avoir du bon, mais j’estime qu’il ne faut pas en abuser.

On va suivre Fiona et Bram, un ex-couple qui compte leur histoire tragique. Les excès de Bram ont eu raison de lui et surtout de son équilibre familial, le poussant au-delà des limites de la raison…

Louise Candlish aurait pu nous livrer un excellent thriller domestique si ses personnages n’avaient pas autant manqué d’âmes. C’était fade. Pardonnez ma brutalité mais il était impossible de s’attacher à ses personnages. Aucune profondeur. Je me suis senti dans un vieux remake de « Desperate Housewives » mais tellement mal imité. Dès le début, j’ai eu le sentiment d’être dans Wisteria Lane et de retrouver des bobos découvrant la vraie vie. C’était pesant… Vraiment.

Et si seulement le suspense avait été soutenue, mais non. Les longueurs s’enchainent, poussant le lecteur à piquer un petit roupillon sur son livre. Sans ironie, je suis allé au bout de ma lecture dans l’espoir d’avoir une fin qui rattraperais un peu le reste de ma lecture, mais même pas. Pour être honnête, trois jours après avoir fini le livre, je ne me souviens même plus de cette fin… C’est assez parlant je pense.

Bref, une déception de plus pour 2020.