Défaillances.

« La peur et la culpabilité sont devenues des compagnes si familières que j’ai oublié ce que c’est de vivre sans elles. »

Auteur : B.A. Paris

Editions Le livre de poche.

Date de parution : 27 Fevrier 2019

416 Pages

Prix : 8,20 €

Résumé

Mariés depuis un an, Cassandra et Matthew vivent un bonheur sans nuages. Jusqu’au soir où un orage pousse Cass à emprunter une route qu’elle n’aurait jamais dû prendre, à travers la forêt. Trop isolée, trop sombre, trop dangereuse. D’ailleurs, lorsqu’elle dépasse une voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, Cass hésitait choisit finalement de ne pas proposer son aide à la femme assise à l’intérieur. Le lendemain, celle-ci est retrouvée sauvagement assassinée. Cass est assaillie par la culpabilité. Et les cours de fil anonymes qu’elle reçoit désormais transforment ses angoisses en terreur. Elle en est persuadée : quelqu’un l’a vue, ce soir-là. Quelqu’un qui continue de l’observer. Pourtant ni Matthew ni Rachel, sa meilleure amie, ne prennent ses craintes au sérieux. Et Cass elle-même commence à douter. 

Mon avis

Dans mes souvenirs, j’avais adoré le premier roman de B.A. Paris. Et malheureusement il en est tout autre de celui-ci.

Comme vous le voyez et à mon plus grand regret, j’enchaine les déceptions. Avec « Defaillances » j’espérais vraiment briser ce cycle des lectures sans intérêt mais non ce n’est pas le cas.

Ici, on va suivre une jeune femme Cassandra qui par un soir orageux ne s’arrête pas lorsqu’elle découvre une voiture sur le bord de la départementale. Le lendemain matin, la conductrice de la voiture à l’arrêt est retrouvée morte. Cassandra va commencer à culpabiliser au plus haut point. Aurait-elle pu l’aider ou a-t-elle eu raison de poursuivre sa route ? En plus de ça, Cassandra se met à oublier différentes choses du quotidien, sa mère ayant été atteinte de démence précoce, Cass commence à imaginer le pire.

Je sais ce que vous vous dites, « Ce Pitch est affreusement banal » mais c’est pourtant la réalité du roman. Sans vous mentir, dès la page 20, j’avais tout compris. Absolument tout, le contenu du livre ainsi que son dénouement…

Imaginez mon agacement quand j’ai tourné la dernière page de ce livre… Une perte de temps affreuse. Je ne peux le qualifier autrement.