Le manteau de neige.

Auteur : Nicolas Leclerc

Editions du Seuil

Date de parution : 6 Fevrier 2020

352 Pages

Prix : 19 €

Résumé

Depuis sa plus tendre enfance, Katia subit les affres de l’haptophobie, une maladie qui empêche tout contact physique. Mais le jour où sa grand-mère, pourtant catatonique depuis plus de trente ans, assassine sauvagement son propre mari au plus profond des montagnes du Haut-Doubs, son existence bascule : en suivant ses parents dans l’antique ferme familiale, des visions effroyables l’assaillent. Katia est aussitôt persuadée qu’elle est harcelée par des fantômes, tandis que sa mère, Laura, est convaincue que c’est sa phobie qui provoque ces hallucinations et qu’elle devient sans doute schizophrène. Les nombreux médecins, puis les guérisseurs auxquels elles font appel semblent impuissants. Et l’état de Katia se dégrade à vue d’oeil. La jeune femme, aidée par Laura, va devoir percer le mystère qui ronge sa famille et affronter ses propres tourments pour se libérer d’une emprise terrifiante. 

Mon avis

Pour son premier roman, Nicolas Leclerc nous offre quelque chose de surprenant. Je n’avais pas vraiment lu le résumé, alors je fais une plongée en mer inconnue avec ce roman. Et ma surprise fût complète. Et agréable.

Katia voit des fantômes. Ce qui parait vraiment tiré par les cheveux. Mais Katia ne voit pas n’importe qui. Tout est lié. Immanquablement. Et si bien lié. Nicolas Leclerc manie parfaitement le suspense et l’attraction des mots sur le lecteur. Sans préambule, on se retrouve imprégné dans l’histoire, cherchant à en connaitre les moindres points le plus tôt possible. C’est addictif à souhait.

Je ne suis habituellement pas le public visé. Je suis très terre à terre et relativement septique en ce qui concerne le surnaturel. Pas que je n’y crois pas mais je suis du genre « je ne crois que ce que je vois ».  Cependant j’ai été happé. Pour vous dire, parfois après avoir lu tard le soir, je me retrouvé a angoissé à l’idée d’éteindre la lumière. Comme quoi, je ne crois finalement PAS que ce que je vois.

Dès le début Nicolas Leclerc y va fort, avec un prologue qui ne laisse pas de place au doute. Il va s’agir d’un thriller (qui s’avéra paranormal par la suite) haletant, captivant qui saura faire frémir le plus obtus des lecteurs. Il est impossible de fermer ce livre, dès l’instant où on le débute, on en désire le dénouement dans la minute. La tension augmente au fil des pages, faisant monter le suspense avant de finalement nous abandonner avec un dénouement surprenant et inattendu.

Un premier roman prometteur, qui m’a parfois fait penser à Maxime Chattam (je serais curieuse de connaitre les influences de Nicolas Leclerc) et qui promet du lourd, du très lourd pour la suite.

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