Bonne nuit maman.

« Un enfant, c’est encore une feuille blanche. Il grandit selon les dessins que les adultes peignent dessus. » 

Auteur : Ses Mi-Ae

Editions Matin Calme

Date de parution : 5 Mars 2020

269 Pages

Prix : 19,90 €

Résumé

Seon-Gyeong, criminologue, est sollicitée par un serial-killer qui attend son jugement en prison. Cet homme qui a assassiné une douzaine de femmes veut lui parler, à elle et à personne d’autre. Intelligent, manipulateur, ses motivations restent floues mais tous s’accordent à dire que Seon- Gyeong devra faire preuve de la plus grande prudence face à ce criminel hors normes.
Dans le même temps, son mari se voit contraint de faire venir chez eux la fille qu’il a eu d’un précédent mariage. Une petite de onze ans qui serre contre elle son ours en peluche, une petite bouleversée par les décès de sa mère et de ses grands-parents maternels. Des décès pour le moins suspects d’ailleurs…

Mon avis

C’est la curiosité qui m’a poussé vers ce roman et je dois dire qu’il m’est difficile de le résumé. Sur la couverture, un petit commentaire « Le Silence des agneaux coréen », le genre de petit commentaire que je déteste habituellement mais là, je dois reconnaitre sa véracité. 

Nous allons suivre Seon-Gyeong, criminologue, qui se voit sollicitée par un tueur en série se trouvant dans le couloir de la mort. Partiellement elle accueille la fille de son mari, une fillette âgée de onze ans qui va se révéler bien plus étrange qu’il n’y paraît.

J’ai eu peur des nombreuses critiques dithyrambiques alors j’ai essayé de ne pas trop en attendre. Mais je dois dire que j’ai été pris instantanément dans ma lecture. La découverte de la plume coréenne de Ses Mi-Ae fût une très bonne découverte, très agréable même. Elle manie le suspense habillement, intriguant un peu plus son lecteur au fil des pages. Les mystères planent. On cherche des liens sans pour autant les trouver. Certaines choses sont assez prévisibles mais ce n’est pas si dérangeant. 

L’auteur fait un lien très étroit entre la personnalité de la fillette et celui du tueur en série, ce qui rend l’intrigue encore plus construite. On veut le dernier mot et le suspense devient insupportable au fil des pages.

Si je devais reprocher quelque chose à ce roman, ce serait le fait qu’il soit si court. 270 pages, on en veut forcément d’avantages…

Une très bonne lecture qui me pousse à en découvrir d’autres de la maison d’édition.

Un commentaire sur « Bonne nuit maman. »

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