Little Girl Gone

« Une pression faible, c’est juste un inconvénient, mais une pression trop forte peut faire beaucoup de dégâts. »

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Auteur : Alexandra Burt.

Editions Le livre de poche.

Date de parution : 31 Janvier 2018.

512 Pages.

Prix : 8,20€

Résumé :

Quand elle se réveille ce matin-là, Estelle, comme tous les jours, se rend dans la chambre de sa petite fille de sept mois, Mia, pour lui donner un biberon. Effarée, elle découvre le berceau vide. Plus aucun vêtement, plus de jouets, plus aucune trace de Mia ni dans la chambre ni dans l’appartement. Comme si son bébé n’avait jamais existé. Estelle, sous l’emprise d’une dépression post-partum très sévère, met plusieurs jours à signaler la disparition. Très vite, la jeune mère devient le suspect numéro un aux yeux de la police, des médias et de son mari… Abandonnée de tous, elle s’accroche à un espoir foi : celui de retrouver son enfant.

Mon avis :

Ce thriller parle de la disparition d’un enfant, sûrement la perte la plus dure qu’il est possible de subir cependant l’on ne parle pas de mort dans ce livre, juste de kidnapping. N’est-ce pas pour le moins, encore plus douloureux que de ne pas savoir où est son enfant, avec qui, et que peut-on lui faire pendant qu’il n’est pas avec vous.

Dans ce livre, nous suivons Estelle qui est la mère de Mia, l’enfant kidnappé pendant la nuit. Mais la question qui trotte dans la tête de tous est « A-t-elle vraiment été kidnappé ?  » N’aurait-elle pas plutôt été tuée ? C’est la question que Alexandra Burt décide de soulever pendant une grande partie de son roman. Et elle la soulève plutôt bien, je dois dire. J’ai été emporté par ce récit

Malgré quelques longueurs, et une légère impression de tourner en rond, Alexandra Burt a su me tenir en haleine durant ma lecture. Il y a certains passages que je n’ai pas jugé utile, des descriptions que j’ai trouvé un peu trop étoffé à mon goût et je dois reconnaître les avoir sautés. Cependant j’ai adoré le sujet traité, la manière dont celui-ci a été travaillé, doutant de nombreuses fois du dénouement en accusant à intervalles régulières, la mère qui se trouvait être dans une dépression post-partum profonde et le père beaucoup trop inexistant à mon goût.

Parlons d’ailleurs de ces deux personnages. Commençons par ce père inexistant que j’ai trouvé beaucoup trop démissionnaire à mon goût. J’ai été, à de nombreuses fois, agacée par son absence. Quant à la mère, je n’ai pas saisie les trois quarts de ses décisions, son implication dans les recherches de sa fille et son manque de courage lorsqu’il s’agissait d’intervenir pour récupérer son enfant. J’ai trouvé  une qualité certaine de la part d’Alexandra Burt dans la description ce ce lien indescriptible qui relie une mère à son enfant. Ces descriptions étaient belles, douces et même poétiques par moment malgré tout j’ai trouvé que l’auteur ne faisait pas suffisamment agir son personnage comme une vraie mère capable de tout pour sauver son enfant. C’est sûrement le point qui m’a le plus chagriné.

Mais Alexandra Burt clôture parfaitement bien son livre en effleurant les émotions de toutes les femmes, et de l’instinct maternelle qui se cache en toute femme. C’est à mon goût, ce qui sublime ce livre. Sa fin.

Une très bonne lecture pour toutes les personnes qui comme moi, sont intrigués par le sort d’un enfant kidnappé et de ses parents.

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