Canicule.

« La mort modifie rarement les sentiments que l’on éprouve pour quelqu’un. Et quand c’est le cas, la plupart du temps, elle ne fait que les renforcer. »

Auteur : Jane Harper.

Edition Le livre de poche.

Date de parution : 2 mai 2018.

448 Pages.

Prix : 8,20 € 

Résumé :

Kiewarra. Petite communauté rurale du sud-est de l’Australie. Écrasée par le soleil, terrassée par une sécheresse sans précédent. Son bétail émacié. Ses fermiers désespérés. Désespérés au point de tuer femme et enfant, et de retourner l’arme contre soi-même ? C’est ce qui est arrivé à Luke Hadler, et Aaron Falk, son ami d’enfance, n’a aucune raison d’en douter. S’il n’y avait pas ces quelques mots reçus par la poste : Luke a menti. Tu as menti. Sois présent aux funérailles… Revenir à Kiewarra est la dernière chose dont Aaron a envie, les blessures de son départ précipité étant encore à vif. Mais il a une dette et quelqu’un a décidé que le moment est venu de la payer.

Mon avis : 

Il y a ces livres qui très rapidement lors de leur lecture, vous font penser à un film. Doucement, prudemment, ce que vous lisez forme différentes images dans votre tête et très distinctement l’histoire se met en place et se déroule dans votre esprit. C’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant Canicule de Jane Harper. 

Je n’avais jamais entendu parler de Jane Harper avant que Insia de Le livre de poche ne m’en parle en me proposant sa nouvelle parution qu’est « Canicule ». J’étais curieuse tout en étant légèrement perplexe. Il faut l’avouer, ce titre est assez énigmatique. Rien qu’en lisant ce mot, j’étais déjà intrigué.

J’ai commencé ma lecture en conservant ma perplexité de départ, bien que l’histoire se formait dans mon esprit, je trouvais ça un peu facile. Dés le début, on est très rapidement orienté vers un dénouement mais finalement, Jane Harper arrive à faire douter son lecteur. Au fil des pages, on se sent complètement immergé dans l’histoire, se plaçant au niveau de l’enquêteur pour découvrir les nouveaux indices en même temps que lui et même a retardement parfois ce qui pousse l’intrigue à un niveau supérieur. 

Comme je le disais, l’intrigue est bien ficelé. Le livre est rempli de faux-semblants qui peu à peu se délie pour laisser entrevoir une once de vérité. Mais ne vous détrompez pas, Jane Harper ne vous laisse aucun répit, jusqu’à la toute fin, vous imaginez tout autre chose.

Jane Harper manie habillement les longueurs de son roman. Alors qu’on pourrait être rapidement ennuyé par le peu d’action, on en est pas moins surpris par sa façon de propager son suspens et de maintenir son lecteur en haleine. Les descriptions sont complètes sans l’être trop, permettant à l’imagination de parfaitement former le contexte dans votre cerveau. C’est une qualité que j’admire car on peut très facilement être noyé sous les détails de nos jours.  Entre le polar et le roman noir, pour tous les adeptes du retournement de cerveau, ce livre devrait vous plaire.

Une plume simple et compréhensive, Jane Harper distingue parfaitement le passé du présent, ne permettant  pas au lecteur d’être étouffé entre les deux phases. 

Une belle découverte en matière de roman noir, je pense me pencher prochainement sur son second roman sortie aux éditions Calman-Levy.

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